mardi 26 avril 2016

Coupe d'Auvergne #3 à Marcolès : le plus beau parcours auvergnat

Photo Michel Gonthier
Les absents ont toujours tord ! Et ils étaient nombreux à ne pas avoir fait le déplacement à Marcolès dans le Cantal ce week-end pour participer à la 3ème manche de la Coupe d'Auvergne. Dommage, car on a pu rouler sur ce qui est actuellement le plus beau parcours de VTT auvergnat. On avait connu le circuit très gras il y a 2 ans, mais malgré une météo capricieuse ces derniers jours, le circuit était parfaitement roulable, même avec une monte de pneu pour le sec...et c'est l'erreur que j'ai commise en partant avec une monte plutôt accrocheuse en souvenir de 2014. Un temps de course respecté, un départ à l'heure, un lavage vélo, des douches, une belle remise des prix, un pot de l'amitié et surtout des supers singles ! What else ? ah si, première victoire FFC de l'année.


A Marcolès un 17 avril il ne faut pas se découvrir d'un fil ! Il ne faisait pas chaud dans le Cantal ce dimanche, mais le soleil était de sorti malgré un vent glacial. Arrivée sur place la première chose qui m'intéresse c'est de savoir dans quel état est le circuit. Je questionne pas mal et la réponse est unanime : c'est gras. On me convainc de garder mon Ground Control à l'avant et mon Fast Trak à l'arrière... ok, je choisis la sécurité car il y a pas mal de singles avec des dévers et il faudra conserver du grip à l'avant.

Photo Fabrice Jouan
Il n'y a pas foule au départ. 2 coureurs de Maurs décident de partir très vite et je me poste derrière eux. Avant la première cassure un peu plus technique je les passe pour ne pas être gêné. Je vais alors prendre quelques longueurs mais au profit d'une portion plus roulante quelques coureurs vont revenir sur moi. La tactique est simple : il faut que je travaille mon début de course qui n'était pas terrible depuis le début d'année, alors je relance en me rappelant les images de la Coupe du Monde à Cairns du matin... je ne suis pas Nino, mais je donne le maximum. Le break se fait à l'entrée des premiers singles un peu technique. Julien Toppan, mon poursuivant, met pied à terre et c'est à partir de là que je vais me retrouver seul.

Je les verrai un moment à une 20aine de seconde, mais mon vélo tout-suspendu est parfait sur ce circuit. J'ai réussi à adapter mon pilotage pour limiter l'effet de pompage et j'en profite dans les portions rapides et cassantes pour grappiller de précieuses secondes.

Photo Fabrice Jouan
Je passe avec 1min d'avance à la fin du premier tour de 9km. Il en reste 2, le but étant d'être performant sur 1h20, comme le temps de course en coupe de France, puis de gérer la fin au mieux jusqu'à franchir la ligne. Je m'efforce de maintenir un bon rythme dans le 2ème tour que je boucle en 33min21 (contre 32min14 au 1er).  J'ai à ce moment là 1min26 d'avance, mais je ne le sais pas. Le seul moyen d'apprécier l'écart est de prendre des chronos à différents endroits du parcours, ce qui me permet de savoir que mon avance est supérieure aux 30 secondes. Dans le 3ème et dernier tour, je m'applique surtout à ne pas commettre d'erreur car une crevaison est vite arrivée (en 2013 je caracolais en tête avant de percer et de devoir abandonner). Je le boucle en 34min03. Mon poursuivant direct, Nicolas Jouan, me reprend 11sec sur ce tour.

La variation de chrono est tout de même importante : 32'14/33'21/34'03, mais seul il est difficile de maintenir un rythme aussi élevé qu'au premier tour pendant toute la course. Ce qui est rassurant, c'est que mes données Strava confirment que je suis plutôt régulier dans la grande bosse de la fin du circuit : 4'56/5'04/5'06. Ces chronos sont aussi plus rapides que ceux de 2014 (5'16/5'36/5'43), mais les conditions étaient plus défavorables, donc c'est difficilement comparable.

Photo Michel Gonthier
Classement top 10 scratch :

1. Anthony Gauthier en 1h39min38
2. Nicolas Jouan en 1h40min56
3. Eric Vialat en 1h42min45
4. Julien Toppan en 1h44min19
5. Adrien Planchon en 1h53min31
6. Rémy Ranvial en 1h54min03
7. Jérémy Louro en 1h58min57
8. Kévin Mathieu en 2h00min43
9. Corentin Régis en 2h02min24
10. Jérémy Da Rocha en 2h04min17



Mon erreur aura été mon choix de pneus. Je pense que le Renegade à l'arrière et un Fast Trak devant auraient été idéal. Il y avait du grip, les chemins n'étaient pas tellement gras finalement. Il faut faire attention quand on nous dit que "c'est gras"...chacun a sa vision du terrain et quelques grosses flaques de boues prennent vite des conséquences dans les paroles des coureurs alors que le reste est humide mais parfaitement roulable en pneus secs. Je ne sais pas si vous me comprenez... le 29 y fait beaucoup aussi au niveau du grip, et ne parlons pas du tout-suspendu. 

Maintenant place à un bloc de 3 courses sur route pour choper un peu de puissance avant Ussel qui sera ma prochaine course de VTT.

La forme tient à si peu de chose... toujours y croire et continuer d'espérer qu'elle réalise...

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