vendredi 16 octobre 2015

Roc d'Azur : une fin de saison au soleil


Une saison n'est jamais terminée tant qu'on n'est pas allé poser ses roues au Roc d'Azur ! Salon, amis, soleil, c'est l’événement incontournable pour se retrouver et raccrocher le VTT (tout du moins pour les compétitions) en fin d'année. Flâner dans les allées du salon, regarder les nouveautés, rêver, le week end du 9 au 12 octobre était donc bien chargé sous le soleil de Fréjus !





Sur place un peu tard le vendredi soir, une petite pause s'impose sur le bord de mer de St Raphaël avec la traditionnelle glace géante... bon ok, ce n'est pas très job, mais avec 2kg de trop de toute façon je ne m'attends pas à faire des miracles sur mon VTT le dimanche matin. Donc on n'est plus à ça prêt !

Petite reco le samedi matin sur le parcours 19km cadet, passage au dossard pour râler après ASO qui décidément n'en a rien à secouer des coureurs qui n'ont aucun point UCI. Avec mon numéro 676, j'ai réussi à obtenir un placement sur la 5ème ligne qui sert de secours pour replacer les gars au dernier moment. Heureusement car partir dans la masse signifie attendre 1h avant le départ devant les grilles pour être le mieux placé possible. Donc on oublie l'échauffement et on joue des coudes. Etre sur une ligne c'est arriver 10min avant le coup de sifflet et ne pas être les uns sur les autres au coup de sifflet.

Petit coup de flip le samedi en fin de matinée, quand sans nouvelle depuis son départ à 8h, on apprend que Lucas est tombé pendant sa course et qu'il va passer la nuit en observation à l’hôpital. Le passage dans le salon sera donc bref l'après-midi afin d'aller passer un peu de temps avec lui. Il ne se souvient de rien, ne sait pas où il a chuté, mais à part un bon coquard, tout va bien. Ouf.

Dimanche, c'est avec un soleil qui pointe tout juste son nez que je pars à l'échauffement à 8h15. Il y a un monde fou qui attend devant la grille et heureusement que j'ai accès aux lignes prioritaires ! Terminé le temps où arriver 20min avant suffisait : maintenant même 1h avant il y a déjà 300-400 personnes qui attendent ! J'en profite pour regarder le start de Constance en junior fille (elle terminera 2ème !), puis direction la grille pour se positionner sur la droite et tenter d'éviter l'énorme flaque (qui a bien séchée depuis le début de semaine) à 200m du départ. Comme si ASO n'avait pas pu verser un camion de gravier pour éviter aux coureurs de se pourrir dès le coup de sifflet...ça devait coûter trop cher certainement.

Dès le coup d'envoie, comme prévu les coureurs se rabattent sur le coté droit pour passer sur le sec, ça coince un peu, ça frotte, mais je passe. Ensuite s'engage le traditionnel gros sprint pour remonter un maximum avant le premier bouchon sous le pont. Je reste coincé un moment, puis ça circule de nouveau et rebelote pour le sprint jusqu'au camping, sauf que là tous les gars sont aussi à fond. Je remonte doucement, mais je n'ai pas de grande sensation dans les bosses et je ne me découvre aucun talent caché dans la descente du Fournel. Au passage du ravito, je ne sais pas où j'en suis mais je m'estime autour de la 150ème place. Je perds un peu espoir quand je reprends un ami qui me dit qu'il est à la rue lui aussi, et ce qui semble confirmer mon doute sur ma position. Je continue à un rythme plutôt moyen, sans me mettre dans le rouge mais sans être en rando non plus. Jusqu'à la mi-course ça va, je remonte, je tiens les roues, mais après ça se complique un peu. J'étais habitué cette saison à faire 1h20 de course, pas 2h45.

Au col du Bougnon c'est la surprise quand on m'annonce 97ème alors que je viens de laisser filer pas mal de place : finalement je n'étais pas si loin que ça ? Le moral revient et il faut se battre pour rester dans ce fameux "top 100". Romu Gillard me rejoint dans la bosse des lotissements où les jambes sont vraiment dures. On va rouler un moment ensemble mais je commets une erreur et le laisse filer avant le passage sur la plage. Après le sentier des Douniers, c'est en relais avec un autre coureur que je reviens sur Romu. On passera la ligne ensemble et je termine 92ème, ni dans le dure, ni dans le bien, bref, comme un "gros" avec des sensations moyennes qui n'a pas su se mettre à fond ! D'ailleurs Amandine m'a bien dit "t'as pas forcé, t'es même pas marqué et t'as fait que me parler aux ravito"...

On profitera des quelques heures restantes pour courir dans le salon jusqu'à 16h et entamer le long retour en Auvergne.

A l'année prochaine Fréjus !

Résumé sur le Roc d'Azur sur la Grande Emission de l'Equipe21 à partir de 18min. On me voit quelques secondes au premier passage sur la plage à 19min44.

http://www.lequipe21.fr/emissions/la-grande-edition/diffusion-12-octobre-x39etrm.html


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